Je vous invite à visiter mon jardin

J'ai acquis ce terrain en 3 fois. En 1973, j'ai commencé par une bande de 12 m de large et 50 m de long sur laquelle j'ai fait construire un petit chalet en bois de 32 m2 en 1975. Neuf an plus tard j'ai acquis la parcelle de gauche d'une contenance de 1300 m2 et qui était plantée d'acacias et de peupliers que le vendeur avait vendus séparément. Bref je me suis retrouvé avec un terrain très pentu, comportant des sources et rempli de souches qu'il m'a fallu arracher. Plusieurs années d'un travail de forçat. J'en ai profité pour aménager des terrasses pour faciliter l'exploitation de cette parcelle. Quelques années plus tard on m'a proposé d'acquérir pour une bouchée de pain la friche marécageuse de 700 m2 située au bas de mes deux parcelles. Je l'ai laissée en l'état : c'est une réserve animalière.

Le point le plus bas est à au moins 10 m au dessous de niveau de la rue. Imaginez le travail que cela représente pour passer la tondeuse ou la débroussailleuse dans ce terrain très humide. Les meilleures années furent les années de grande sécheresse comme 1976 et 2004. A peine besoin d'arroser !

Au milieu des années 90 j'ai eu la mauvaise idée de planter des bambous en bas de mon terrain : au bout de quelques années ils se sont développés de façon extraordinaire. Les plus grands atteignent 12 m de haut et leur surface est impressionnante : elle a dépassé les 400 m2. 

Je ne conseille à personne de planter des bambous sans les entourer de solides bordures pour les empêcher de s'étendre.

Plusieurs années après en avoir difficilement arraché un carré, le sol est toujours épuisé et même la mauvaise herbe a du mal à pousser.

En contrepartie j'ai une réserve inépuisable de piquets pour mes tomates, haricots et autres concombres que je cultive toujours sur des rames. Cela évite de se baisser pour les cueillir et ils occupent moins de place. N'étant pas en contact avec le sol humide, ils ont moins tendance à être touchés par le mildiou.

Je ne vous ai pas dit que j'ai ensuite construit une cabane de jardin de 18 m2 et enfin un garage / atelier d'une cinquantaine de m2 et une petite serre de 6 m2 utile pour faire mes plants.

Je dispose maintenant d'une surface de travail près de 3 fois supérieure à la surface habitable. 

Mon bureau n'occupe que peu de place, il me suit dans tous les coins de France où je vais. Il est constitué d'un Mac Book dans lequel se trouvent toutes mes archives. Je n'ai plus d'imprimante, mais un simple scanner qui me permet de numériser les documents que je reçois.