Vendredi 24 décembre

La neige et le froid sont revenus !

Les oiseaux ont faim et les mangeoires et boules de graisse sont particulièrement appréciées de la gente ailée : mésange charbonnière, mésange bleue, mésange nonette, rouge gorge, pinson des arbres, sitelle torchepot, moineau domestique, accenteur mouchet, troglodyte mignon et même des oiseaux plus gros tels que merle, tourterelle et pie vavarde.

 

Jeudi 23 décembre

Le auvent est terminé, il ne me reste plus qu'à poser une gouttière. 

 

Dimanche 19 décembre

Le soleil est revenu. Les températures sont maintenant légèrement positives et la neige commence à fondre.

Ce matin, 3 chevreuils broutaient dans le jardin, mais il nous a été impossible de faire des photos présentables. Il n'est pas impossible qu'ils aient croqué les choux de Bruxelles. 

Plus tard, nous avons fait des photos d'oiseaux car entre temps, j'étais allé acheté quelques graines pour remplir les mangeoires.

 

Samedi 18 décembre

Depuis le début du mois, l'hiver s'est installé sur la Bourgogne comme sur la plupart de nos régions. La neige est tombée abondamment à plusieurs reprises et le froid assez intense (jusqu'à - 8° à Dijon) fait qu'elle tient. 

Il faut pelleter pour dégager les accès et éviter une mauvaise chute à des personnes du troisième âge qui ne sont plus très souples.

 

Lundi 13 décembre

La Saône ne cesse de monter.

 

Samedi 11 décembre : la Saône est sortie de son lit

Vendredi 10 décembre Couverture

Une journée sans précipitations. La Saône est passée par dessus ses berges et s'est étalée dans la plaine.

La couverture est posée. Il ne reste plus que quelques finitions à terminer lorsque l'entreprise aura reçu les bandes de rive...

 

MARDI 7 DÉCEMBRE

Malgré la pluie qui tombe sans discontinuer, les charpentiers qui avaient levé le camp hier matin, ont repris la construction dans des conditions difficiles et à 13 h 00, l'ensemble était en place. Il ne manque plus que la couverture qui devra attendre car les tôles ne sont pas arrivées chez le fournisseur : comme la plupart des entreprises il n'a aucun stock. Vive les flux tendus !

 

LUNDI 6 DÉCEMBRE : DÉBUT DES TRAVAUX

Le froid et la neige ont retardé d'une semaine les travaux d'extension du garage.

La pluie qui a tombé sans discontinuer depuis plus de douze heures a fait fondre la neige et remonter la température qui est maintenant positive (+ 2°).

Ce matin l'entreprise est enfin arrivée à 9 h 30 et les ouvriers ont commencé l'assemblage de la charpente.

 

Voir la recette de la courge nouille dans la rubrique gastronomie.

 

Première attaque de l'hiver

La température a subitement chuté à la fin du mois de novembre et le 3 décembre la neige a fait son apparition. Pendant 24 heures la circulation a été très perturbée et il était préférable de ne pas s'aventurer sur les routes de campagne.

 

Le gel a semble-t-il accéléré le mûrissement des kakis. En 48 heures les grives draines, arrivées par dizaines, et les merles en ont profité pour faire une razzia de tous les kakis. Lundi matin 6 décembre, il ne restait plus aucune trace de la centaine (c'est un minimum) de kakis que comptait le plaqueminier. Vous pourrez en juger par vous-mêmes grâce aux photos ci-dessous.

 

Week-end de Toussaint : les beaux jours sont finis !

Après un vendredi très ensoleillé, pratiquant le "wishful thinking" (méthode Coué en Français), je m'étais convaincu que nous allions avoir un week-end de Toussaint radieux et que j'allais pouvoir rentrer le bateau (toujours sur la Saône), tondre la pelouse, tailler les fleurs fanées...

Mal m'en pris car dès le milieu de la nuit du vendredi au samedi la pluie se mit à tomber sans discontinuer jusque dans la nuit du dimanche au lundi 1er novembre, à l'exception d'une brève accalmie le dimanche matin entre 8 heures et 10 heures. Le soleil étant revenu, j'en profitai pour sortir le bateau de l'eau et le ramener à la maison. La manoeuvre à peine terminée, sur la route du retour, la pluie se remit à tomber encore plus fort que la veille. 

Lundi matin, je pus enfin, profitant que le bateau était bien mouillé, lui faire un petit brin de nettoyage avant de le remiser à l'abri.

Puis je m'attaquai au barbecue (deux heures à gratter, brosser, frotter avec des chiffons imbibés d'alcool à brûler pour le débarrasser de sa gangue de graisse, reliefs de sardines, saucisses, merguez et autres mets cuisinés pendant l'été.

Impossible de mettre les pieds dans le jardin spongieux. Il était tout juste possible d'y faire une petite cueillette, notamment de potimarrons. Je vous recommande ce cucurbitacé. Il est absolument délicieux. 

 

Aménagement cuisine Dimanche 17 octobre

Mon réchaud à gaz ayant rendu l'âme après plus de 30 années de bons et loyaux services et le réchaud électrique de secours, datant de la même période, en ayant fait de même, il m'a fallu me mettre au travail et faire ce que j'envisageais depuis plusieurs années : installer une table de cuisson encastrée et bien sûr un nouveau plan de travail, plus haut et plus large que le précédent.

Entre la découpe, le branchement électrique, le raccordement du gaz et la pose ma matinée a été bien remplie. Mais à midi tout était prêt pour faire chauffer la potée réalisée avec les légumes du jardins : choux, navet, carotte, poireau, pomme de terre.

Ce week-end maussade, froid et pluvieux était plutôt propice aux travaux d'intérieur.

 

 

17 octobre : Nouvelles (déprimantes) du jardin !

L'été et l'automne très pluvieux que nous avons connus cette année ont favorisé la pousse des choux, poireaux, carottes, radis, courges, haricots verts et beurre, bref de tous les légumes qui aiment bien l'eau. 

Par contre ce fut une catastrophe pour les tomates (cf 23 août) et pour les haricots à rame qui ne sont pas encore mûrs alors que les premières gelées sont annoncées pour le milieu de la semaine prochaine. Ci-dessous une photos de ces haricots prise le 2 août. 

 

Voyage d'étude à Birmingham 26 - 29 août

Trois journées de réflexion sur l'avenir des jardins familiaux en Europe à Birmingham. Conférences (une faite par moi-même sur l'évolution de la forme et de l'aménagement des jardins), et ateliers de travail en Anglais. Trois journées riches d'enseignements et bien remplies.

Une visite au jardin botanique biologique de la Fondation Doubleday à Coventry.

 

23 août

Mildiou

Cela se passe de tout commentaire !

 

Photos du Port de Seurre

Bateaux de melon

20 août : Oiseaux sur la Saône

CATASTROPHE ! Attaque brutale et fatale de mildiou

Nos tomates et nos pommes de terre Pompadour qui étaient magnifiques il y a encore 2 jours, ont été atteintes par le mildiou en quelques heures. C'est un spectacle de désolation. Nous avions cueilli les toutes premières tomate la veille du 15 août et malgré le retard de près de 4 semaines, nous espérions une belle récolte pour faire du coulis et des conserves pour l'hiver.

Nous avons coupé toutes les feuilles et une bonne partie des branches et j'ai fait un traitement à la bouillie bordelaise dans l'espoir de sauver quelques tomates.

Demain matin à la première heure, j'arracherai les pommes de terre.

 

19 août - Loggia : encadrement fenêtres

Fabrication des cadres en chêne des futures fenêtres à partir de planches brutes. Délignage, dégauchissage, rabotage, traçage, découpe, ajustement, pose et fixation.

 

Le petit dernier

Eh oui, il est arrivé ! 

 

En fond d'écran, une photo de courges de Michèle Rameau, jardinière à l'association de Quétigny.

Mercredi 18 Août Travaux loggia (suite)

L'isolation de la toiture est quasiment terminée.

Je m'attaque maintenant à la fermeture de la loggia pour pouvoir utiliser cet espace au printemps et à l'automne lorsque la température est déjà un peu fraîche pour manger dehors, mais qu'il y a un peu de soleil. J'essaie d'imaginer un système de vitrage amovible pendant les mois d'été.

J'ai remis mes machines à bois en route après plusieurs année de repos. 

Vendredi 13 août : le retour du hérisson

Depuis de nombreuses années (plus de 20 ans), je ne voyais plus de hérissons dans mon jardin. Il y a quelques temps, j'avais compris que j'étais responsable de leur disparition en utilisant du métaldéhyde (anti-limaces particulièrement toxique). En effet les hérissons adorent les limaces et si celles-ci ont consommé du métaldéhyde, les malheureux hérissons en sont victimes aussi. Ayant compris ma stupidité, j'ai arrêté, voilà environ 3 ans de faire la chasse aux limaces au moyen de petits granulés bleus. Je fais le tour du jardin matin et soir et après chaque épisode pluvieux pour détruire les limaces orange avec un outil tranchant. Il m'arrive parfois d'en tuer une bonne centaine. Lorsque l'on sait que chacune d'entre elles est capable de pondre de 100 à 500 oeufs une ou deux fois par an en fonction de la température, vous réalisez combien l'élimination d'une centaine d'entre elles, avant la ponte de ces animaux hermaphrodites, peut réduire leur prolifération. Avec l'aide des hérissons il devient possible de limiter leur nombre à un niveau raisonnable, d'autant plus qu'elles ne sont pas totalement nuisibles.

 

Ce matin, oh surprise, je me me suis retrouvé nez à nez avec un petit hérisson alors que je tondais la pelouse naturelle qui occupe environ la moitié de la surface du jardin. Il semblait aussi surpris que moi et a bien voulu attendre qu'Annick aille chercher l'appareil photo. Il s'est laissé photographier sous toutes les coutures.


Dernière folie

Afin de faire des photos d'oiseaux et d'insectes, je me suis offert cet appareil muni d'un zoom 450 mm et de la possibilité de prendre des photos en rafale, ce qui est indispensable pour photographier des animaux en mouvement.

 

 

Jeudi 12 août : isolation loggia

Le temps n'étant pas très beau (quelques ondées de courte durée et ciel couvert) j'en ai profité pour isoler le toit de la loggia. Pose de laine de verre et de frisette.

 

Prochaine opération pose du vitrage.

 

Mardi 10 août : fin des travaux de toiture

La pluie menace. Il fallait donc terminer les travaux sans tarder.

 

Promenade sur la Saône

La chaleur est revenue et cela est propice à une promenade et une baignade en Saône.

Nous en profitons pour observer les oiseaux et rencontrons notre voisin Jean-Philippe Bach accompagné du Tonton Marcel qui vont poser les filets.

 

Travaux de toiture

L'avant toit présentait quelques fuites. J'ai le donc doublé avec du shingle en rouleaux de 7,5 m x 1 m. Sous les tuiles du toit que j'ai dû déplacer, j'ai trouvé de nouveaux nids de guêpes. 

 

Nids de guêpes

Escargot de Bourgogne

Les escargots de Bourgogne, tout comme nous, aiment les fraises des bois !

 

Dimanche 8 août

Après une période de mauvais temps (en quelques jours nous avons eu plus de 100 mm de pluie dont 67 mm en une seule journée le 14 juillet) l'été semble revenu. 

 

Les aubergines viennent bien et n'ont jamais été aussi belles. je crois que l'emploi de lombric compost et de purin d'ortie y est pour quelque chose.

Les concombres, courges, courgettes et citrouilles sont magnifiques. 

 

En fait, malgré le retard avéré de beaucoup de légumes dû aux froids que nous avons connus cette années jusqu'en juin, tout pousse très bien et la plupart des plantes sont plus belles que d'habitude. 

 

Nous venons de terminer la première planche de haricots verts et la deuxième va produire dans une ou deux journée. 

Les haricots beurre suivront de près, ainsi que le haricots à rame qui commencent à grimper dans l'un des pommiers.

 

A ce propos, nous avons mangé les premières pommes précoces et nous mangeons des reine Claude d'Oullins depuis une semaine. 

Annick a cueilli une barquette de 500 g de mûres ce matin. Nous allons en faire du sorbet. 

 

La treille de chasselas , devant le chalet, croule sous les grappes qui sont déjà bien gonflées et très saines malgré une absence totale de traitement en dépit du temps pluvieux. La récolte va être très abondante dès la fin du mois d'août. 

 

Mes tomates

Les tomates commencent enfin à mûrir avec au moins 3 semaines de retard sur une année normale. Cependant, la taille des tomates est assez surprenante. Je n'ai jamais eu de tomates aussi grandes, elles ont largement dépassé les 2 m de hauteur et, après avoir rallongé mes tuteurs avec des bambous, je dois utiliser un escabeau pour les tuteurer.

 

Aubergines Courges

Broyage et compostage

Le temps plus frais des dernières semaines m'a permis de faire de nombreux travaux dans le jardin. Parmi ceux-ci la construction d'un grand composteur fait de palettes recyclées. Il mesure près de 2 m de côté et est fermé sur l'équivalent de 3 côtés. Cela me permet d'y accéder facilement pour retourner le compost tous les deux jours. Il faut vous dire que je me suis offert un nouveau broyeur qui m'a permis de traiter de gros volumes de branches (environ 2 m3). Actuellement, j'ai 5 tas de compost. Je n'ai plus besoin d'acheter aucun amendement. 

Crapaud

La semaine dernière, en prélevant du compost de l'un de mes 2 silos en plastique, j'ai dérangé un énorme crapaud qui y était caché. Voici quelques photos du molosse !

Lundi 2 août : Journée pluvieuse

Visite de mon neveu Cyril avec son épouse Florence et leurs 2 enfants Yohan et Dimitri pour un pique-nique sur la Saône. Malheureusement la pluie presque ininterrompue nous a obligé à rester au chalet et à jouer à des jeux de société.

Les enfants ont néanmoins profité d'une éclaircie pour grapiller quelques mûres dans le jardin.

 

BBQ à gaz

Nous avons profité d'une occasion exceptionnelle : un barbecue à gaz en inox pour la modique somme de 149 € au lieu de 250 !

Cela a changé notre vie. 

Dimanche 27 juin - Chauve souris (suite)

Hier soir, nos amies n'étaient pas au rendez-vous. Déception ! Auraient-elles modifié leurs habitudes ? 

Ce matin, même scénario. Elles se sont évanouies. Que s'est-il passé ? Pourquoi sont-elles parties ? Sommes-nous responsables de leur brusque départ ?

 

Je me suis connecté sur internet et je pense avoir trouvé la réponse. 

 

Les chauves souris ont des moeurs très étranges et un mode de reproduction original. Les femelles ne donnent naissance qu'à un seul petit (très rarement deux), qu'elles élèvent au sein d'une nurserie, alors que les mâles vivent isolés dans des infractuosités de mur, sous une écorce ou dans un trou d'arbre,... 

Les nurseries rassemblent un nombre important de femelles qui veillent alternativement sur les petits de leurs voisines pendant que celles-ci sont sorties pour se nourrir. Rappelons au passage que les chauves souris étant des mammifères, disposent de deux mamelles. 

Les nurseries sont des endroits chauds et souvent exigus dans lesquels nos amies s'entassent comme dans une boîte de sardines. Cela correspond à ce nid qu'elles ont trouvé dans notre toit. J'imagine que la température sous les tuiles doit être relativement élevée pendant la journée et qu'elle doit rester assez chaude durant de nombreuses heures, lorsque les tuiles restituent la chaleur emmagasinée. 

Je suppose que les jeunes chauves souris étant maintenant capables de voler et de se nourrir seules, la colonie à quitté la nurserie.

 

 

Chauve souris : un animal très utile

Les chauves souris d'Europe sont toutes insectivores et leur régime alimentaire, contrairement aux légendes, ne se compose que d'insectes. Elle dévore tous les insectes nocturnes qui se trouvent sur sa route : moustiques, moucherons, papillons de nuit...

Les chauves souris nous débarrassent, sans recours aux pesticides chimiques, de milliers de tonnes d'insectes nuisibles qui nous rendraient la vie insupportable.

Peut-être avez-vous remarqué que les chauves souris ont tendance à vous frôler en vol. Non, ce n'est pas pour vous attaquer ! Ce sont des animaux parfaitement inoffensifs et pacifiques. C'est tout simplement parce qu'au dessus de vous se forme une colonne de moucherons et moustiques attirés par l'odeur et la température de votre corps. Ceci représente une source de nourriture facile, une sorte de garde-manger pour nos amies les chauves souris qui ont repéré sa présence. 

 

En Floride, dans des zones infestées d'insectes, les Américains ont eu l'idée d'installer des nichoirs à chauves souris (bat houses) qui, en quelques années ont accueillis plusieurs dizaines de milliers de ces animaux qui ont permis d'éviter l'usage d'insecticides nocifs. 

 

Mercredi 23 juin 22h02 Chauve souris (ter)

L'été semble enfin installé depuis deux jours. Les températures sont de saison, aussi ce soir nous avons pu laisser la fenêtre de la chambre ouverte et, depuis le lit, observer la sortie de nos hôtes, les chauves souris. La première s'est envolée vers 21h55 et la dernière à 22h02.

Au total, nous en avons compté 22 !

C'est plus que je ne pensais.

Je me demande comment elles réussissent à toutes tenir dans le peu d'espace dont elles disposent. C'est ahurissant.

 

 

Vendredi 18 juin

Il est vrai que le temps est particulièrement pourri depuis le début du mois, mais cela ne suffisait pas à expliquer la rapide disparition de nos cerises. 

Il y a plusieurs coupables : les oiseaux et parmi eux les pies, merles, moineaux, mésanges, tourterelles... et ce matin nous avons pris un autre voleur sur le fait. Nous avons bien observé son manège. Il passe des heures à se remplir les joues de nos plus belles cerises. 

Le voici à l'oeuvre.

 

 

Jeudi 17 juin - 5 h 00 du matin Chauves souris (bis)

Le jour commence à peine à poindre. Nos amies les chauves souris entament leur manoeuvres de retour à leur base. C'est un spectacle hallucinant. Elles volent jusqu'à l'entrée du nid, s'y agrippent une fraction de seconde, puis reprennent l'air.

Il est maintenant 5 h 20 et le spectacle est terminé. Tous nos petits mammifères ailés sont rentrés se reposer. Nous n'entendons plus que quelques petits bruits sous le toit, le temps pour chacune de retrouver sa place et sa position favorite avant de s'endormir.

Bonne nuit les petites !

 

 

7 juin Nid de chauves souris

Hier matin et hier soir, au lever du jour et à la tombée de la nuit, j'avais aperçu de nombreux oiseaux tournoyant devant la fenêtre de la chambre dont les volets étaient restés ouverts car en été je vis au rythme du soleil et j'aime bien voir le jour se lever.

Donc ce matin, de nouveau, le manège recommence. Il est d'abord difficile de distinguer de quel volatile il s'agit en raison de la lueur faible. Le manège se poursuivant, j'ose ouvrir la fenêtre et y regarder de plus près. Cela ne dérange pas mes visiteurs qui passent parfois à une vingtaine de centimètres de mon visage. 

Je réalise qu'il s'agit de chauves souris. Il est très difficile de les compter tant elles volent vite. Je pense qu'elles doivent bien être une douzaine. 

Je comprend rapidement pourquoi elles passent si près de moi : l'entrée de leur nid est à 60 cm au dessus de la fenêtre. Elles trouvé un petit espace sous l'avant toit entre deux planches, juste au dessus de la poutre faîtière. 

Depuis une semaine environ, j'entendais des bruits dans le plafond que je croyais être dus à la présence de loirs. Je comprend maintenant qu'il s'agissait des chauves souris qui grattaient dans le polystyrène.

 

 

LA CHAUVE SOURIS

Un animal mal connu

C'est un étrange animal de la famille des chiroptères. C'est le seul mammifère volant, capable d'atteindre des vitesses de 50 km/h en vol battu. Les autres mammifères volant, comme l'écureuil volant, ne sont capables que de planer. La chauve souris a un vol rapide et très acrobatique. Elle change très fréquemment de direction pour capturer les insectes qu'elle détecte grâce à son radar interne. Tout comme les cétacés elle utilise l'écholocation pour se diriger et atteindre ses proies qu'elle ne voit pas, mais dont elle distingue la présence avec une très grande précision grâce à des ultrasons qu'elle émet et dont elle capte la réverbération réfléchie par son environnement. 

Ses ailes sont constituées d'une fine membrane de peau tendue entre ses membres, ses doigts et son corps. 

C'est un animal cavernicole qui ne quitte sa cavité qu'à la nuit tombée et n'y revient qu'aux premières lueurs du jour. 

Elle ne se pose que très rarement au sol et se repose en se suspendant au plafond par les griffes de ses orteils.

Cet animal, généralement inoffensif et doux et utile à l'homme, a souvent mauvaise réputation car dans la mythologie il a donné naissance aux légendes de vampires. 

Il est menacé d'extinction dans de nombreux pays du fait de la disparition de ses lieux de nidification et d'hibernation. Toutes les espèces de chauves souris, au nombre de 870, sont maintenant protégées.

 

La moutarde de Bourgogne est de retour !

Ne pas confondre avec la moutarde de Dijon

Vous avez tous entendu parler de la délocalisation d'AMORA qui quitte Dijon pour la Pologne où les salariés coûtent moins chers ! Mais saviez-vous que depuis plusieurs décennies la moutarde, je parle ici de la plante qui produit la graine de moutarde, n'étais plus cultivée en Bourgogne, ni même en France. La graine est produite au Canada. Ce n'est donc plus un produit dijonnais. 

AMORA n'est heureusement pas le seul producteur de moutarde, même si la plupart des petits moutardiers que j'ai connu au début des années soixante ont été absorbés par les multinationales de l'industrie agro-alimentaire. Il en subsiste cependant encore un petit installé à Beaune depuis 1840 qui travaille avec des graines produites localement. 

Je suppose que c'est grâce à la maison FALLOT que j'ai eu le plaisir de découvrir un champ de moutarde à l'entrée de mon village de Glanon. La moutarde FALLOT est fabriquée de façon artisanale et est donc plus chère que les moutardes industrielles. Malgré son coût, je pense que nous devons faire un effort pour acheter ce produit local qui fait travailler des ouvriers français et n'enrichit pas des spéculateurs.

ttp://www.fallot.com/fr/index.php

Vendredi 14 mai

La première quinzaine de mai a été très froide : neige, gel, pluie, vents violents... On se croirait en novembre. Rien ne pousse, sauf l'herbe. 

J'avais semé quelques haricots la dernière semaine d'avril, ils ont disparu ou sont tout jaunes. Bref, comptant sur un réchauffement annoncé pour la semaine prochaine, ce matin, je me suis décidé à en semer de nouveau.

Les pommes de terre Pompadour que j'ai plantées il y a 3 semaines, le 23 avril, ne sont pas encore sorties. 

Seule la rhubarbe se porte bien. Elle a rarement été aussi drue.

Ce soir nous allons manger les dernières salades semées en août dernier. Elle n'ont jamais duré aussi longtemps. Il s'agissait de différentes variétés de chicorée. Elles ont survécu à plusieurs périodes de neige et à un froid intense qui a duré plusieurs semaines.

Le lilas a fleuri la semaine dernière et le muguet est encore en fleur. Les pivoines arbustives sont en bouton.

Le retard de la végétation est d'environ 3 semaines.

Cependant les arbres fruitiers ont fleuri en avril, lors de la période de beau temps et ils ont échappé au gel.

 

Séjour en Martinique

J'avais embarqué à bord d'un Airbus 330 le mardi 13 avril à 11h00 et je devais repartir de l'aéroport du Lamentin à Fort de France le vendredi 16 à 17h30. Manque de chance, ce fut le premier vol qui fut annulé en raison de l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll. Samedi 17 et dimanche 18, impossible d'obtenir aucune information de la compagnie Air Caraïbes. Après une journée complète passée dans le hall de l'aéroport, assis par terre de 8h00 du matin à 0h30 le mardi 21, nous avons réussi à quitter la Martinique, dans un avion préparé à la hâte et dépourvu des éléments de confort habituels. 

 

Jeudi 8 avril : La vie renaît

17 h 00 : de retour de Paris où je viens de passer deux journées, je traverse la forêt domaniale de Citeaux et, oh surprise ! les arbres sont parés de leurs premières feuilles d'un vert très tendre. Cette phase est éphémère et ne dure que quelques jours chaque année. Pour moi, c'est la période de l'année que je préfère, lorsque la nature renaît. Je ressens la poussée de la vie, tout est en devenir. 

Lundi 5 avril - Le printemps semble enfin arrivé

L'hiver a paru interminable. Voilà longtemps que nous n'avions pas eu un pareil hiver. Cela me rappelle de bons souvenirs d'enfance. 

La majorité de nos concitoyens n'ont pas cessé de se plaindre et d'accuser les pouvoirs publics de ne rien faire, de ne pas saler à temps, de ne pas déneiger assez vite, ignorant que face à la nature nos moyens sont parfois insignifiants. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, nous sommes complètement coupés de la nature et que nous sommes à la merci du moindre incident. En effet que pourraient faire les habitants de nos villes si il se produisait une coupure prolongée de notre alimentation en électricité, surtout dans les grands immeubles où tout est électrique. Imaginez un instant la vie sans ascenseurs, sans éclairage, sans chauffage, sans moyen de cuisson, sans eau... Ce serait la panique !

 

Début février, les premiers plants de pommes de terre étaient déjà disponibles à la vente dans les grandes surfaces ! Les clients mal avisés se sont fait avoir. Tout bon jardinier sait qu'il ne faut rien planter tant que la terre ne s'est pas réchauffée. Des plantations et semis trop précoces sont l'assurance de mauvaises récoltes. Des haricots, par exemple, semé 15 jours plus tard que les impatients, viendront à maturité avant les premiers mis en terre et ils seront plus tendres et plus abondants. 

 

Ce week-end, nous avons enfin pu attaquer les travaux de printemps dans le jardin qui est encore très mouillé après les épisodes de pluie intense de la semaine passée qui se sont prolongés jusqu'à samedi soir. Le sol est encore trop froid pour envisager toute plantation, mais il y avait de la taille à faire : taille des rosiers, des arbres fruitiers, des haies... Il fallait aussi rentrer les tas de feuilles que nous avions faits au bord de la rue à la fin de l'automne et que le mauvais temps nous avait empêché de rentrer jusqu'à ce jour. Elles vont lentement se transformer en un excellent compost qui, ajouté au fumier d'ane que j'ai rentré en septembre, avant mon opération, va m'éviter d'acheter des amendements chimiques. 

 

Les photos ci-dessus montrent bien le retard de la nature cette année. Les forsythias ne sont en fleur que depuis le 1er avril environ et les narcisses depuis une dizaine de jours. Les violettes sont apparues ce week-end.

Dimanche 10 janvier 2010