Depuis un quart d'heure nous observons un chevreuil qui broute tranquillement l'herbe dans le bas du jardin. Il commence à faire sombre, mais grâce aux jumelles 8 x 63 qui ont une bonne vision nocturne nous le distinguons encore assez nettement. Il risque de croquer les choux de Bruxelles. Ce ne serait pas la première fois. 

Réveil à 7 h 30. Pas un bruit ne vient de l'extérieur. Une clarté inhabituelle pour l'heure filtre à travers les lames des volets. 

Oh, surprise, l'hiver est arrivé. Un manteau blanc recouvre le jardin. Les merles s'affairent autour du dernier kaki : nous n'en avons pas mangé un seul cette année. Il faut dire qu'avant les attaques répétées des oiseaux, essentiellement étourneaux et merles, la moitié de l'arbre s'était brisée sous l'effet conjugué du poids des fruits très abondants et d'un violent coup de vent en septembre.

Je me suis rendu à Utrecht (NL). Voir texte et photos à la rubrique "JARDINS FAMILIAUX".

Profitant du mauvais temps qui l'empêche de bricoler dans le jardin, Annick reprend ses crayons et ses pinceaux oubliés depuis longtemps. 

Voici sa première oeuvre "Pivoine arbustive".

La nature change d'aspect à l'approche de l'hiver.

Les oiseaux se rapprochent des habitations et des mangeoires avec l'arrivée des premiers froids. Parfois ils heurtent violemment les vitres. Une petite mésange bleue a eu un peu la chance qu'Annick était là pour la sauver avant l'arrivée d'un chat qui aurait apprécié de la croquer. Il y a 5 ou 6 chats opportunistes qui rôdent à proximité des mangeoires.

L'été tire à sa fin. Les journées ont bien raccourci. Certains arbres (cerisiers) ont déjà perdu leurs feuilles. Les raisins sont maintenant dorés et vont bientôt être mûrs. 

C'est le moment de faire un petit bilan de cet étrange été 2012 marqué d'excès en Bourgogne : pluie très abondantes, orages violents, grêle à plusieurs reprises avec grêlons de plusieurs centimètres de diamètre, canicule, record national de température (41°). A une ou deux exceptions près, les nuits ont toujours été fraîches, voir très fraîches et il y a presque toujours eu de la rosée. 

Tout cela fait que les légumes, qui avaient pris beaucoup de retard au printemps, se sont bien rattrappés et les récoltes sont plutôt bonnes à l'exception des fruits (hormis les pêches et les mûres).

J'ai réussi à sauver les tomates malgré des attaques de mildiou à répétition et cela m'a permis de faire près de 20 l de coulis.

Les potimarrons sont déjà mûrs !

La serre regorge de poivrons, aubergines, melons, concombres et tomates. 

Depuis le 8 juillet, nous avons consommé des haricots verts tous les jours, froids, chauds. Nous avons essayé toutes les recettes. Ils vont bientôt arriver à leur fin, mais les haricots beurre semé il y a 10 jours font déjà 15 cm de haut et vont prendre la relève dans peu de temps.

Les pommes de terre sont plus belles que les années passées.

Les betteraves rouges et les radis noirs ont poussé très vite et sont donc très en avance. 

Les choux cabus et rouges sont à maturité. 

Va maintenant se poser le problème de conservation de tous ces bons légumes alors que le congélateur est déjà plein.

2012 sera donc finalement une bonne année alors que l'on aurait pu craindre le pire début juillet.

Conclusion : le pire n'est jamais certain. Tout jardinier doit faire preuve de patience et de philosophie.

 Tous les jours, matin et soir, nous faisons la chasse aux limaces, nos ennemies jurées. Nous en tuons de 50 à 100 quotidiennement, ce qui nous permet d'éviter le pire car elles sont vraiment très voraces.

Nous avons aussi subi les attaques d'un autre ravageur, le campagnol qui a coupé 4 jolis pieds de courgettes sur 6. 

Hier j'ai découvert que le carré de fraises des bois avait été brouté par les chevreuils : un travail très propre. Ils n'avaient rien touché d'autre. Se sont des connaisseurs qui se contentent des meilleurs mets.

Session d'étude de l'Office International des Jardins Familiaux à Zurich.

(Pour plus de détails voir rubrique JARDINS FAMILIAUX 2012)

Visite d'Arnault et Christelle de retour d'une randonnée autour du Mont Blanc.

Sortie bateau sur le lac de Vouglans avec Yves et Hortense.

Visite à Glanon de Hugo, Valérie, Yolande et Georges qui repartent les bras chargés de légumes.

Voyage à Paris : visite du parc Citroën, ascension en ballon captif, soirée en bateau mouche sur la Seine, visite du Louvre.

La visite du Louvre nous a épuisés.

Journée en famille avec mon neveu Alexandre, Céline son épouse, ses deux filles Justine et Marine, son beau-frère Francis et Françoise la jeune grand-mère. 

Barbecue et promenade sur la Saône où les deux filles se sont bien défoulées en nous aspergeant copieusement. 

Visite chez Yves et Hortense à Chatillon en Michaille (banlieue de Bellegarde sur valserine dans l'Ain) et promenade en bateau sur le lac du Bourget.

Barbecue dans les jardins de Quétigny à l'invitation de Marie-Jo en dépit d'une petite averse qui n'a pas réussi à nous gâcher ce bon moment de convivialité et d'amitié.

Nous sommes rejoins par Philippe Carrion, le président de l'association.

Repas de famille aux Molidors

Encore une semaine pourrie. Les orages se suivent et se ressemblent. Difficile de trouver un créneau pour faire les travaux du jardin. Impossible de tondre. Lorsque le temps le permettra, je vais à nouveau faire les foins.

Nécessité de traiter à la bouillie bordelaise pour prévenir le mildiou qui a déjà méchamment touché le muscat de Hambourg, mais les moments favorables pour un traitement sont extrèmement rares. Jeudi, par exemple, je n'avais pas terminé de pulvériser que la pluie a recommencé. Annick a pulvérisé à nouveau ce matin et nous avons eu la chance de profiter de quelques heures de temps calme. Le ciel est maintenant menaçant et la pluie ne va pas tarder. Il ne fait que 20 °, mais il fait très lourd.

Ce matin nous avons cueilli nos premiers haricots sous la serre. Les melons commencent à se former, ainsi que les aubergines et les poivrons qui se développent très vite.

Les tomates blanchissent : dans quelques jours elles devraient virer au rouge. 

A midi nous avons aussi croqué nos premières carottes crues : un délice !

Ci-dessous quelques photos de l'installation pour les potimarrons et de l'intérieur de la serre. Les tomates ont atteint la voute de la serre : je vais devoir les pincer pour les empêcher de monter plus haut.

La pluie a duré beaucoup plus longtemps, a repris au milieu de la nuit pour ne s'arrêter qu'en début d'après-midi le dimanche. Quelques heures d'accalmie et c'est reparti de plus belle en soirée et pendant la nuit de dimanche à lundi. Bref, 'y en a marre de ce temps pourri. Plus de 30° en milieu de semaine dernière et maintenant un petit 13° !

En ce dimanche pourri, nous avons invité Marie-Jo à venir découvrir notre jardin. 

Le matin, je lui ai ai envoyer un mail pour lui dire de venir avec ses bottes et son ciré. Heureusement elle a suivi mon conseil. Nous avons ainsi pu faire un rapide tour du jardin pendant une petite accalmie en début d'après-midi. 

Malgré le mauvais temps nous avons décidé de déjeuner sur la terrasse en conservant nos polaires bien utiles pour nous protéger du froid humide.

Orage de grèle violent, mais heureusement de très courte durée. Les dégâts constatés 24 heures plus tard sont néanmoins importants. Les grèlons dépassant fréquemment 1 cm de diamètre ont laissé des traces dans la vigne, toutes les variétés de cucurbitacés, les haricots, la rhubarbe, les coquerets du Pérou et probablement sur les pêches et les quelques pommes et poires qui avaient résisté aus intempéries précédentes (gel, vent, pluie, grèle, froid, oiseaux, insectes et maladies consécutives à toutes ces calamités qui nous frappent régulièrement depuis le début du mois d'avril.

Je ne présenterai ici que la partie touristique de la visite de Chris. Les autres aspects qui concernent les jardins familiaux sont à découvrir dans la rubrique JARDINS FAMILIAUX.

En ce beau samedi ensoleillé, j'ai donc fait visiter un petit bout de la Bourgogne à mon ami hollandais. Quittant Dijon, nous avons emprunté la Route des Grands Crus pour traverser tous ces villages de la Côte de Nuits aux noms évocateurs. Nous avons fait une halte obligée au Clos de Vougeot, ce haut lieu de la viticulture et de la gastronomie bourguignonnes, siège de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. Le Clos, propriété de 120 ha, a été planté et mis en valeur par les moines de Citeaux, monastère situé à 11 km de là et qu'ils parcouraient bien sûr à pied. Au centre du domaine ils ont construit un chais extraordinaire qui montre qu'ils maitrisaient déjà l'essentiel des connaissances et de la technologie nécessaires à la bonne conservation du vin.

Nous vons ensuite poussé jusqu'à Beaune pour un tour rapide de la ville avant de rentrer à Glanon où un barbecue nous attendait. 

Mais avant d'attaquer les grillades un petit tour du jardin s'imposait.

Pendant le repas nous avons dégusté une bouteille de Savigny-lès-Beaune 2002 de chez Maurice Ecard, un vrai vigneron traditionnel doué d'un savoir-faire exceptionnel qui a malheureusement dû cesser son activité en raison d'une cécité survenue en 2005 ou 2006. 

Matinée relativement ensoleillée. J'en profite pour tondre une partie de la pelouse et jardiner un peu. Je bine les platebandes que la pluie a damées, j'attache les tomates, je repique quelques salades sous la serre, j'attache les framboisiers et les groseillers que le poids des fruits fait plier et toucher le sol.

Vers midi le ciel se couvre. Je décide néanmoins de sortir le barbecue, d'installer un toit pour le protéger des intempéries et de faire griller quelques saucisses et merguez pour la première fois ce printemps.

Aujourd'hui nous avons jeté un coup d'oeil à notre jardin avant 7h30. Un petit arrosage aux radis sous la serre et nous partons en formation pour la journéee au CFPPA de Quétigny.

Nous nous sommes jamais autant ennuyé ! Aucun intérêt, présentation confuse, brouhaha incessant. Nous n'étions que 10 participants, mais il n'était pas rare d'avoir 4 conversations en même temps. La seule qui était inaudible au milieu de cette foire : la formatrice. Manque de préparation matérielle de sa part. Méconnaissance de son public et 2 participants particulièrement pénibles : l'un à cause de son organe vocal, pour ne pas dire sa grande g... et l'autre qui ne comprenait rien malgré les multiples explications sur un module pourtant relativement simple. 

Bref, une journée perdue, sans aucun intérêt.

En vert l'épiderme, en rouge les canaux qui transportent la sève brute (vers le haut) et en bleu les veines réservées à a sève élaborée qui descent en transportant des sucres. 

Les veines descendantes sont beaucoup plus étroites que les artères montantes.

Je rentrais de Dijon après une journée de travail au Conseil Economique et Social. A Dijon l'orage avait frappé, mais sans excès. En approchant de Glanon je découvris que tous les champs étaient inondés et arrivé à la maison je trouvais un peuplier du voisin sur le toit du garage et Annick, échevelée et toute mouillée m'annonçait que la serre avait beaucoup souffert.

La grèle a aussi fait des dégâts dans le jardin et a bien abîmé les fleurs qu'Annick bichonnait avec amour.

Plus de peur que de mal. Une heure plus tard la serre est remise en état et ne souffre que de quelques petites estafilades qu'il va falloir réparer.

Quant au peuplier, j'irai voir son propriétaire demain matin pour qu'il fasse le nécessaire.

Il est tombé 92 mm de pluie.  

Nous sommes allés à Saint Marcel (71), ville de la banlieue de Chalon-sur-Saône presque entièrement dédiée aux maraîchers. Nous avions besoin de quelques plants de fleurs, de coquerets du Pérou et de plants de poireau. Nous sommes revenus assez déçus. Pas de coquerets, des plants de poireau rachitiques et hors de prix. J'ai pris 6 plants de brocolis qui se sont révélés être des choux de Bruxelles ! Seule consolation ils sont très beaux. Nous avons trouvé des coquerets dans une jardinerie. 

J'ai desherbé les framboisiers, puis je les ai attaché sur des piquets de bambou.

J'ai fraisé un petit carré et j'ai semé un autre rang de haricots.

Pendant ce temps les bambous ont continué de pousser. C'est un peu la course entre nous.

Nous avons récolté une botte de radis et des salades sous la serre. Nous venons de les manger avec recueillement. Quelques goutte de vinaigre balsamique et un filet d'huile d'olive accompagnaient ces jeunes salades. 

En remontant du jardin je me suis offert une ventrée de fraises des bois succulentes.

Enfin ça pousse dans le jardin et sous la serre.

En pleine terre

Le premier rang de pommes de terre est sorti et déjà 2 potimarrons sont formés. Il y a de nombreuses fleurs sur les courgettes.

Sous la serre

C'est plus remarquable. Nous avons cueilli une botte de radis pour le déjeuner et demain nous allons cueillir une salade. 

J'ai planté 3 pieds de melon et ramé les concombres qui se développent rapidement. J'ai également commencé à suspendre les ficelles destinées à conduire les tomates.

Et, le plus important, j'ai mis en place un arrosage au goutte à goutte en utilisant une poubelle désafectée comme réserve à eau et un tuyau poreux qui serpente parmi les salades, haricots, pommes de terre...

Un orage vient d'éclater. Heureusement le plus gros a glissé à côté et nous bénéficions d'une pluie bienfaisante. La température qui était très lourde a chuté de plusieurs degré en quelques minutes.

Aujourd'hui, comme hier et avant hier, j'ai coupé, ébranché, broyé des bambous. C'est phénoménal ce qu'ils ont poussé depuis 18 mois. Ils mesurent 8 à 10 m de hauteur et les tiges atteignent 7 à 8 cm de diamètre. J'ai maintenant dégagé plus de 200 m2, mais ce n'est pas terminé. Il en reste encore autant et dans les endroits les plus pentus.

Une bonne partie du jardin est maintenant en culture et les fortes températures associées à de copieus arrosages ont produit des miracles.

Il y a des fraises des bois un peu partout et, grâce au soleil, elles sont absolument délicieuses.

Il paraît que c'est le lundi de Pentecôte, mais comme disait Albert Einstein : "Grâce à Dieu je suis athée". Cela m'a permis de travailler dans le jardin hier matin à l'heure où les bons chrétiens étaient à la messe. Cependant, il ne faut pas trop les critiquer car grâce à ces croyants nous bénéficions d'un lundi de congé.

Ce matin, pendant près de 4 heures j'ai essayé de récupérer une partie des quelques 400 m² de terrain envahis par la végétation. L'an passé, en raison des travaux d'extension du chalet je n'ai pas eu le temps de m'occuper du bas du terrain où les bambous sont repartis de plus belle et où les pruneliers, acacias, sureaux, noisetiers et autres arbres et arbustes ont cru à grande vitesse et ont dépassés les 2 à 3 m de hauteur. J'ai dégagé environ 100 m² ce matin et commencé de broyer tout ce bois.

Je l'ai goûtée. Je vais en reprendre une deuxième part car elle est vraiment trop bonne. Les mots me manquent pour vous la décrire.

20h50 : j'ai mangé mon deuxième morceau de tarte Tatin et je crois que je vais en rêver cette nuit. J'vous en cause pas...

C'est la cinquième journée très chaude. C'est pourquoi nous avons attaqué les foins de bonne heure ce matin. J'ai terminé la matinée par la plantation de 25 pieds de pommes de terre, des "Pompadour".

Cet après-midi, aux heures les plus chaudes, nous avons fait la sieste.

Dès le soleil caché derrière les grands arbres, j'ai arrosé et Annick s'est mise en cuisine pour nous préparer une tarte Tatin.

Son aspect est très engageant. Je vous en dirai plus après l'avoir goûtée.

Bon appétit ! 

Cette fois, j'ai réussi à faucher et tondre le terrain. Par endroits les herbes atteignaient 70 / 80 cm de hauteur et ma débroussailleuse à fil a été mise à rude épreuve. Première tâche demain matin, je vais ramasser l'herbe et la mettre au composteur en mélange avec du broyat de branches.

Le jardin a presque retrouvé son aspect habituel, même si il semble encore un peu vide. C'est l'affaire de quelques jours pour que les haricots, pommes de terre, betteraves,... lèvent et verdissent les plates bandes.

Il est maintenant indispensable de bien ventiler la serre car sinon la température dépasse allègrement les 40°C. Les deux côtés étant relevés, elle a atteint 37°C en milieu d'après-midi.

Bonnes nouvelles !

Je rentre de Paris où je viens de passer deux journées et ma première visite est pour le jardin. 

Grâce à la forte chaleur de cette journée, sous la serre les haricots et 6 pieds de pomme de terre, mis en terre vendredi denier, sont sortis de terre. 

Autre bonne nouvelle, les fuschias que je croyais morts, viennent de repartir du pied. Ils sont vraiment robustes pour avoir résisté à des températures de - 18°C.

Rien de comparable avec les trombes d'eau qui sont tombées sur Nancy et sa banlieue, mais tout de même, depuis 48 heures des volumes d'eau très importants sont tombés sur la région. La nuit dernière, les gouttières n'arrivaient plus à tout  évacuer et elles débordaient. 

Inutile de préciser qu'il est toujours impossible de mettre les pieds dans le jardin. Il va maintenant me falloir attendre samedi après-midi pour tondre : par endroits l'herbe atteint 50 cm de hauteur. Cela fait probablement le bonheur de la micro faune qui y vit sans être dérangée.

Pourquoi un tel qualificatif ?

Hier soir, en rentrant du CFPPA de Quétigny où nous étions en formation,  j'avais préparé une platebande pour planter les pommes de terre. Je n'ai pas eu le temps de les planter dans la foulée. Pendant la nuit nous avons essuyé un gros orage. Impossible de mettre les pieds dans le jardin ce matin : sol gorgé d'eau totalement impraticable. Le sol n'a pas eu le temps de se ressuyer : nouvel orage cet après-midi !

Zut et zut et rezut !

Aujourd'hui :

 a) côté jardin :

     - suite du bêchage,

     - repiquage d'aubergines, poivrons, salades

     - plantation de 6 plants de sarpo mira (pomme de terre)

     - semis d'une rangée de haricots

 b) côté serre :

     - aménagement de l'accès à la serre pour compenser la       dénivellation du terrain (au moins 50 cm)

Je décide de vider deux composteurs

Aujourd'hui, bêchage, nivellement, fraisage, incorporation de compost maison, bordurage, petits travaux divers... Puis plantation de 16 pieds de tomate "Andine cornue', 5 pieds de concombre et semis de salade (Batavia) et de radis de 18 jours.

Depuis 6 semaines j'attendais un peu de beau temps pour terminer l'installation de la serre et commencer à jardiner. C'est la première fois de ma carrière de jardinier que mon jardin est totalement vide à cette période. C'est un record dont je ne suis pas très fier. 

Cet après-midi nous avons couvert la serre. Tout n'est pas terminé. Il reste encore beaucoup de choses à faire, mais il va être possible de mettre les tomates, concombres, melons, aubergines et poivrons en terre sous la serre et de faire quelques semis de radis et salades dès demain matin.

Le livreur nous l'a déposée vers 15 h 00. J'en rêvais depuis des années. Cette fois elle est bien là et à 19 h 00 la structure était montée comme vous allez pouvoir le découvrir. Dans peu de temps elle sera opérationnelle et nous permettra de disposer de tomates jusqu'en décembre s'il n'y a pas de trop fortes gelées et de manger de la salade tout l'hiver.

Les premiers semis en caissette sous serre que j'ai fait le 19 mars, viennent de lever.

Je termine la taille des pommiers, poiriers, rosiers, treille et autres arbustes et je commence à préparer les platebandes pour les premiers semis en pleine terre.

Je sème de la salade et des radis sous chassis. Je sème aussi du persil en pleine terre et du basilic dans un pot que je place dans la serre.

Un certain nombre de plantes n'ont pas survécu aux fortes gelées. C'est le cas de l'oseille, d'un vieux pied de romarin et de sauge et peut-être des fuchsias qui étaient en place depuis une bonne dizaine d'années.

Nous recevons le blender que j'ai commandé en début de semaine en remplacement du Vorwerk qui a rendu l'âme. Nous allons pouvoir mieux profiter des fruits et légumes frais du jardin.

Philippe Bach tronçonne le prunier pour permettre l'installation de notre future serre (10 m x 4,50 m) qui devrait bientôt être livrée.

Première cueillette de pissenlits. Depuis nous en mangeons tous les jours en attendant la levée des premières salades du jardin.

Nettoyage du bassin. Il a été totalement pris en glace et les 5 derniers poissons sont morts. Je ne l'avais pas vidé depuis peut-être 10 ans.

Annick récupère et ranime une mésange groggie après une collision dans l'une des vitres.

Il a plu pendant près d'une semaine sur la Bourgogne et tout l'est de la France. Cela a fait monter le niveau de la Saône de plusieurs mètres. Elle recouvre maintenant toute la partie basse de la Plaine de Saône et forme un plan d'eau qui s'étend à perte de vue. Cela ne s'était pas produit depuis près de 10 ans.