Un peu d'histoire

 A la lumière des dernières découvertes, Glanon semble être l’un des plus anciens lieux habité connu du canton.

 

« Chemin du Port », « Rue de la Plage », « Rue du Bief » :

A Glanon, tous les chemins mènent à la Saône ou y retournent. C’est la rivière qui a forgé le destin du village et qui continue à attirer les citadins en mal de friture, de pauchouse ou simplement d’air pur.

La preuve : bien que ne comptant que 180 habitants, le bourg abrite la bagatelle de 39 résidences secondaires !

 

En 733 : Glennonus.

En 1391 : Glangnon.

En 1431 : Glannon.

Le toponyme n’a que fort peu évolué au fil des siècles. Il vient très probablement de la racine celtique « Glann » signifiant « Rive » et convenant fort bien au site.

Le dragage de la Saône a permis de mettre au jour des vestiges datant du néolithique jusqu’à nos jours.

En mai 1981, on exhuma notamment une calotte crânienne semblant appartenir au rameau des Néandertaliens.

 

A l’époque gallo-romaine, Glanon était un port important sur la Saône d’où, un peu plus tard, on expédia les chênes de la forêt de Cîteaux par flottage jusqu’à Marseille, via Chalon et Lyon.

Plus près de nous, nous rappelle Georges Bertheau dans l’ouvrage qu’il a consacré au canton de Seurre, « ce port était encore actif, on y chargeait le sable dragué à la main qui était acheminé jusqu’à Fleurey-sur-Ouche où l’on chargeait alors de la pierre mureuse à destination du Val de Saône. On y embarquait également une partie de la production agricole de la région : betteraves, pommes de terre, fourrages et bois».

«Durant la guerre de1914, le port reprit un regain d’activité, on y chargeait entre autres une grande quantité de bois pour boulangerie».