Depuis bientôt une semaine, la température a progressivement chuté. Hier soir il faisait - 10°C sous abri. En prime, la neige a fait son apparition mercredi matin, après avoir menacé pendant les deux journées précédentes. Vendredi matin, elle s'est mise à tomber abondamment pendant une dizaine d'heures. Hier samedi, nous avons eu quelques heures de soleil. La campagne était magnifique sous son manteau neigeux.

Les merles en ont profité pour se goinfrer de kakis. Il y en avait en permanence au moins 7 à 8 occupés à faire des provisions de sucres et vitamines pour lutter contre le froid intense. Ils ne s'envolaient que lorsque nous étions à environ 2 mètres d'eux. Bref, la récolte de kakis n'est pas perdue pour tout le monde ! Et l'on peut constater qu'ils sont plus efficaces que nous pour repérer ceux qui sont mûrs malgré le fait qu'ils soient gelés.

Les pinsons, mésanges, chardonnerets et autres rouges-gorges se précipitèrent dans les mangeoires quelques seconde après qu'elles eussent été rechargées. 

Toute la journée de dimanche un vent violent et glacial n'a cessé de balayer la poudreuse et vers 15 heures la neige s'est subitement mise à tomber à très gros flocons rendant les routes presque impraticables en peu de temps.

L'automne est maintenant bien installé. Il gèle matin, les brouillards matinaux sont fréquents dans cette zone humide en raison de la présence de la Saône et presque toutes les feuilles les feuilles sont tombées.

Ce matin j'ai cueilli les 4 dernières grappes de raisin que j'ai partagé avec Annick et mes voisins, Gisèle et Philippe. Elles étaient gorgées de sucre. Un vrai délice. 

 Dans le jardin les kakis sont magnifiques, mais ils ne sont pas encore mûrs. Le plaqueminier (nom de l'arbre qui porte les kakis) ayant perdu toutes ses feuilles, les fruits sont bien visibles (voir les photos ci-dessous).

Depuis maintenant plus d'un an, je n'achète plus aucun produit chimique ou de synthèse pour amender mon jardin. Je n'utilise plus que des produits naturels non polluants. C'est la saison de récolter les feuilles mortes. Je les utilise pour protéger le sol pendant l'hiver ou je les composte. N'étant pas autorisé à faire de gros travaux en raison d'un quadruple pontage que j'ai subi le 24 septembre, c'est Annick qui s'est chargée de rassembler les feuilles au bord de la rue du Pâtis. L'an passé j'ai ainsi récupéré 500 l de feuilles. Seul inconvénient : quelques mois après de nombreux arbres lèvent dans mes plates-bandes. Je récupère des dizaines de plants de charmille, de chêne, de sycomore, de noisetier,... Cela me permet d'en offrir à des amis qui ont des haies à créer. 

La terre de Glanon est particulièrement bonne pour les semis d'arbre. C'est à croire que toutes les graines qui tombent sur le sol lèvent en quelques semaines. 

Nous voici installés dans l'hiver. Il y a longtemps que nous n'avions eu des températures aussi basses sur une période aussi longue et des chutes de neige aussi abondantes. 

La pelle à neige et les grattoirs sont bien utiles.

Les rues de Glanon sont à peine praticables, sauf pour les véhicules disposant de 4 roues motrices et de pneus adaptés.

Les oiseaux ont de plus en plus de difficulté à se nourrir et à trouver de l'eau : tout est gelé. 

"En vingt ans, toutes espèces confondues, la France a perdu 10% de ses oiseaux communs nicheurs. Les plus touchés sont les espèces urbaines (- 20 %) et les espèces agricoles (- 20 %), viennent ensuite les espèces forestières (- 11 %)".

Dans ce contexte il est important de veiller sur eux pour leur permettre de survivre. Beaucoup vont être victimes des rigueurs de cet hiver. 

Déjà 48 heures depuis ma sortie de chirurgie cardio-vasculaire.

Je puis maintenant dormir indifféremment sur le dos ou sur l'un ou l'autre flanc. Les douleurs liées à l'ouverture du sternum commencent à s'estomper. Je retrouve de la mobilité.

Ce matin je suis sorti plus de 2 heures : marche, emplettes, visite chez mon généraliste, ... Je suis rentré un peu fatigué, mais c'est de la bonne fatigue dont une bonne sieste m'a débarrassé. 

J'ai très bon appétit, mais je fais attention : au cours des deux dernières semaines, j'ai perdu 5 kg. Vous n'allez plus me reconnaître. Je vais devoir me payer des bretelles!

Il fait tellement beau et chaud que je n'ai pu résister au plaisir d'aller au jardin dont j'ai fait 3 fois le tour, avec entre chacun d'eux une pause fauteuil.

Cela m'a fait un bien immense, tant physiquement que moralement. Rien de tel qu'un jardin pour se sentir mieux.

Ouf ! Quel plaisir de se retrouver chez soi et de pouvoir manger les produits du jardin — concombre, salade, pomme de terre Pompadour — et une excellente entrecôte. Je suis sûr que cela va m'aider à récupérer plus vite. 

Et cerise sur le gâteau, aujourd'hui il fait 26° à Dijon et le soleil luit. C'est presque l'été.

Depuis quelques temps, j'ai un peu abandonné mon blog. Ce n'est ni de la paresse, ni un désintérêt. J'ai dû passer quelques temps à l'hôpital où l'on m'a fait 4 pontages coronariens. Pendant l'opération qui a duré 4 heures environ, le coeur est arrêté et la circulation sanguine est assurée par une pompe. c'est ce que l'on appelle la CEC, circulation extra corporelle.

Cette technique, maintenant bien au point, est notamment utilisée lors de prélèvements d'organes à coeur non battant.

Bref, l'opération s'est très bien passée au CHU de Dijon et voilà mon coeur reparti pour de nombreuses années.

Dans quelques semaines, après une période de rééducation, je vais me remettre au jardinage juste à temps avant l'hiver.

Pour agrémenter mon séjour à l'hôpital mon voisin Philippe Bach m'a envoyé une magnifique photo de grande aigrette que vous découvrirez ci-dessous.

En deux jours nous avons fait 10 kg de confitures de mûres et de pêches de vigne ainsi que des conserves de haricots verts et de courgette. 

Ce matin j'ai trouvé le temps de repiquer de la romaine et d'arroser les semis de salade (4 variétés : pain de sucre, chicorée frisée de Ruffec, chicorée rouge et chicorée scarole "cornet d'Anjou"). Je vais pouvoir disposer d'excellentes salades croquantes jusqu'à la fin de l'année.

Les mirabelles ont été fort appréciées en tarte, les pommes de terre Pompadour et les tomates ont servi à accomoder des maquereaux cuits au four,... 

Bref, nous vivons bien sur le jardin et cela va continuer jusqu'au coeur de l'hiver grâce aux poireaux, choux, choux de Bruxelles, radis noirs, betteraves rouges, rutabagas et bien sûr carottes, pommes de terre, courges et salades d'hiver. 

Quel bonheur que d'aller à la pêche à l'épervier avec notre voisin Philippe et de déguster la friture d'ablettes avec un petit verre de blanc de Bourgogne !

10 juillet

Nous venons de manger les premières tomates du jardin, simplement avec un peu de sel.

Quelle différence avec les tomates cultivées hors sol !

11 juillet 

Ce matin, aux aurores, Philippe et Gisèle ont tué leurs 5 coqs pour mettre fin aux disputes avec la voisine qui ne cesse de les abreuver d'insultes et de pousser des hurlements à la limite de la démence chaque fois que l'un des coqs chante.

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Ce n'est pas parce que Glanon est un tout petit village qu'il ne s'y passe rien. Des événements imprévus y sont venus récemment défrayer la chronique et troubler le calme des Glanonnais.

L'exhibitionniste de la place centrale

Les Glanonnais et surtout les Glanonnaises ont découvert avec stupeur que la place centrale était fréquentée par un individu s'y exhibant depuis plusieurs jours. L'homme serait un étranger à la commune : cela rassure à moitié les habitantes.

Lors de ses "démonstrations de virilité" l'homme ne quitterait jamais son casque et à vrai dire, il semblerait que ce soit le seul de ses vêtement qu'il ne quittât point.

Un voisin a réussi à le prendre en photo. Il avait tenté de le filmer à l'aide de sa caméra vidéo, mais pour cause de batterie déchargée, il avait dû se rabattre sur son téléphone portable. 

Ceci nous a valu une descente en force de la gendarmerie locale. Le village a été bouclé, mais l'individu avait largement eu le temps de prendre la poudre d'escampette sur sa moto.

L'arrestation du "gang des tractopelles"

La même semaine, nous apprenions dans la presse locale que la police venait d'arrêter une partie du "gang des tractopelles" sur l'aire de repos autoroutière à Glanon. 

Ce gang écumait les entreprises de la région depuis quelques mois et son butin s'élèverait à plusieurs millions d'euros.

Les engins de chantier quittaient la France et étaient revendus dans les pays de l'est.

Quel est cet arbre ?

J'ai cueilli le fruit de l'arbre mystérieux aujourd'hui 27 juillet. Il mesurait 40 cm de long et pesait plus de 1,3 kg !

Dimanche 12 juillet 2009 :

J'ai commencé de réaliser ce blog le 29 juin dernier. Il n'est sans doute pas terminé — j'ai encore beaucoup d'idée d'articles, d'informations diverses, de recettes, de photographies,....à y insérer  — mais je pense qu'il offre déjà une large palette de documents sur Glanon et vous donnera envie de découvrir cette coquette petite commune, surnommée depuis longtemps "La perle du Val de Saône".