Le village

 Le village de Glanon, situé en Côte d'Or, sur l'axe Dijon - Seurre, au bord de la rivière Saône, compte aujourd'hui 180 âmes. Le territoire communal est très petit avec ses 365 ha. C'est de loin la plus petite commune du Canton de Seurre qui en compte 23.

 

Au début des années 70, 6 agriculteurs y faisaient de la polyculture associée à de l'élevage. Leurs domaines étaient petits et très morcelés.

Tous ces agriculteurs sont maintenant en retraite (4) ou décédés prématurément.

Lorsque je me suis installé à Glanon, en 1973, la commune possédait encore 3 commerces : 2 cafés - restaurants et une petite épicerie, ainsi qu'une cabine téléphonique. Les spécialités locales — friture d'ablette et pochouse — étaient en lien direct avec l'activité de pêche sur la Saône.

Il ne reste plus qu'un restaurant, "Le Riva Plage", qui a été agrandi et a perdu tout son caractère. Il n'est plus fréquenté par les habitants du village. 

Glanon est célèbre pour ses variétés de pommes qui sont en voie de disparition.

On y faisait aussi un petit vin de pays. Un seul agriculteur en retraite, Marcel Jorland, a conservé une petite vigne qu'il cultive toujours avec amour pour sa consommation personnelle et celle de ses amis.

 

Note :

La vigne apporta, durant un temps, la prospérité aux villageois qui produisaient un aimable vin blanc à partir du cépage melon.

Après le passage du phylloxéra, on transforma en vergers les vignobles dévastés et les pommiers fournirent des fruits d’excellente qualité, réputés fort loin à la ronde.

 

La population s'est légèrement accrue au cours des 20 dernières années, en même temps que Glanon devenait un village dortoir.

L'école communale a fermé ses portes depuis plus de 20 ans et la salle de classe unique a été transformée en salle polyvalente.

Dans l'église contiguë il n'y a plus de service religieux que de façon très exceptionnelle.   

 

Malgré cela, Glanon est un très beau village qui mérite une visite. C'est le seul village, dans cette partie du Val de Saône, à être construit sur la Saône et non en retrait. Il subit, de ce fait, les caprices de la Saône qui déborde régulièrement et inonde la prairie.