A L'INTENTION DE L'AMATEUR DE PREUVES IRREFUTABLES DU BONHEUR PARTAGE (suite n°1) :
RIGA
La vie d'un arbre, exemple du pêcher (pêché ?) de vigne : GRANDEUR ET AUTOSUFFISANCE (l'illusion de l'oppulence) ensuite le lent DECLIN, puis la DÉCADENCE (vidé de toute substance) et enfin pour terminer RAYE DES CADRES par tronçonnage : PLUS RIEN.
A trop faire le beau pendant des années le pauvre pêché à péri scié et pas de rire mais de trop d'arrogance.
Gelée blanche en début de matinée, mais temps clair. Dès 9 h 00 je suis dans le jardin pour remonter la serre détruite par la tempête du 23 décembre. Le métal colle au doigts. Cependant les travaux avancent et à midi la bâche est prête à être déployée.
Nous prenons notre premier repas de l'année dans la loggia. La température atteint 19° C. Quel bonheur !
Une heure et demie a été nécessaire pour mettre la bâche de la serre en place et la fixer solidement. Il faut dire qu'elle fait plus de 100 m2 et que pour une personne seule ce n'est pas évident.
Pendant ce temps Annick enlevait le lichen du cerisier et commençait à pulvériser tous les arbres fruitiers au sulfate de cuivre après avoir récolté les derniers choux de Bruxelles.
Demain, je vais commencer les plantations de pommes de terre très précoces sous la serre en les recouvrant de chassis, soit une double isolation au cas où nous serions victimes d'un coup de froid dans la quinzaine à venir.
Encore un weeek-end pluvieux et venteux ! La Saône a recommencé à déborder.
Impossible de faire quoi que ce soit dans le jardin qui est détrempé, mais cela n'empêche pas de bricoler dehors, à l'abri des giboulées.
J'en ai donc profité pour fermer le auvent du garage avec des plaques translucides, côté rue et côté jardin. Avec le vent frisquet qui soufflait samedi, j'ai tout de suite pu apprécier la différence.
Dimanche, j'ai fait l'isolation sur la partie basse d ela loggia. On devrait gagner quelques degrés de température. Il ne reste plus que la porte à remplacer : elle n'est pas étanche à l'air, notamment au vent du nord.
Nous allons pouvoir utiliser cet espace pour nos premiers semis. Les salades ont "filé", mais il y a une vingtaine de plants de tomate qui semblent pousser normalement. Wait and see.
Une soirée délirante. Trois heures de spectacle. Nous avons beaucoup chanté en tapant dans nos mains. Nous étions parmi les 3000 copains de Yves Jamait.
Parmi ses textes dont on peut se délecter: "OK tu t'en vas, c'est triste et çà m'ennuie... mais n'oublie pas en partant de... descendre les poubelles"... la suite est à mourir de rire
Et le top, toujours d'actualité : "Y'en a qui s'ront jamais dans la m.., y'en a qu'auront jamais de problèmes... et se sont souvent ceux-là même qui nous dirigent et qui nous gouvernent.."
Le tout sur "you tube" mais acheter les CD c'est mieux.
Un petit rayon de soleil, malgré une température inférieure à 5° C et un terrain spongieux (il a plu toute la nuit) m'ont encouragé à entamer quelques travaux au jardin.
J'ai commencé par protéger salades, poirée et choux de Bruxelles contre les attaques des chevreuils en les recouvrant de tunnels.
Ensuite, j'ai désouché un vieux prunier qui va géner l'installation de ma deuxième serre réservée aux tomates, poivrons et aubergines.
La terre particulièrement collante et la pente du sol ont rendu l'exercice assez périlleux. J'ai frôlé la chute à de nombreuses reprises, parfois même sans bouger.
Un délicieux pigeonneau aux petits pois m'attendait pour me remettre de mes efforts.
Pour le déjeuner de ce lundi 27 janvier, nous nous régalons de côtes de sanglier marinées au vin rouge et accompagnées de "sucrine du Berry", une délicieuse courge cultivée dans le jardin. Nous avions rapporté du sanglier d'Alès où nous étions en visite la semaine dernière.
Alexandre, le gendre de nos amis Yvette et Claude Raspal nous a fait cadeau d'un joli morceau de côtes et d'un beau rôti que nous consommerons à une autre occasion.